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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/246

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de rien ; alors pourquoi tant de dépenches ? Ma foi, tant pis ! J’économige cha penchion !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le lendemain, quand le pauvre Romagné, encore tout ahuri, vint pour toucher l’argent de sa semaine, Singuet le mit à la porte et lui annonça qu’on ne voulait plus rien faire pour lui. Il leva philosophiquement les épaules, en homme qui, sans avoir lu les épîtres d’Horace, pratique par instinct le Nil admirari. Singuet, qui lui voulait du bien, lui demanda ce qu’il comptait faire. Il répondit qu’il allait chercher de l’ouvrage. Aussi bien, cette oisiveté forcée lui pesait depuis longtemps.