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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/255

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compte, j’aurais pris mon cousin Rodrigue, le maître des requêtes : Rodrigue était moins riche, mais beaucoup mieux que lui ! J’ai donné ma main à M. L’Ambert parce qu’il est un galant homme, admirablement posé dans le monde, parce que son caractère, son hôtel, ses chevaux, son esprit, son tailleur, tout en lui me plaît et m’enchante. D’ailleurs, ma toilette est faite, et ce mariage manqué me perdrait de réputation. Courons chez lui, ma mère ; je le prends tel qu’il est !

Mais, lorsqu’elle fut en présence du mutilé, ce bel enthousiasme ne tint pas. Elle s’évanouit ; on la força de revenir à elle, mais ce fut pour fondre