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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/258

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Les ombres ne portent rien, et celle-là portait une malle sur des crochets.

— Romagné ! s’écria le notaire.

L’autre leva les yeux et répondit de sa voix lourde et tranquille :

— Bonchoir, mouchu L’Ambert.

— Tu parles ! donc, tu vis !

— Chertainement que je vis !

— Misérable !… mais alors qu’as-tu fait de mon nez ?

Tout en parlant ainsi, il l’avait saisi au collet et le secouait d’importance. L’Auvergnat se dégagea non sans peine, et lui dit :

— Laichez-moi donc tranquille ! Est-che que je peux me défendre, fouchtra ! Vous voyez bien que je