Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/40

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l’autre lui avaient tenu des discours sérieux, où il était question de son avenir. La respectable madame Tompain maintenait sa fille dans un sage milieu, en attendant qu’un des deux rivaux se décidât à lui parler affaires. Le Turc était un bon garçon, honnête, posé et timide. Il parla cependant et fut écouté.

Tout le monde apprit bientôt ce petit événement, excepté maître L’Ambert, qui enterrait un oncle dans le Poitou. Lorsqu’il revint à l’Opéra, mademoiselle Victorine Tompain avait un bracelet de brillants, des dormeuses de brillants et un cœur de brillants pendu au cou comme un lustre. Le notaire était myope ; je