Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/54

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— Mais, malheureux ! que feras-tu d’un sabre ? Je ne doute pas de ton cœur, mais je puis dire sans t’offenser que tu n’es pas de la force de Pons.

— Qu’importe ! lève-toi, et va lui dire qu’il tienne son nez à ma disposition pour demain matin !

Le sage Ahmed comprit que la logique aurait tort, et qu’il raisonnait en pure perte. À quoi bon prêcher un sourd qui tenait à son idée comme le pape au temporel ? Il s’habilla donc, prit avec lui le premier drogman, Osman-Bey, qui rentrait du cercle Impérial, et se fit conduire à l’hôtel de maître L’Ambert. L’heure était parfaitement indue ; mais Ayvaz