Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/62

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douleur n’avaient voûté ses larges épaules.

C’était un petit homme trapu, vigoureux, fidèle à tous les exercices de sa jeunesse ; il comptait sur le jeu de paume bien plus que sur le médecin pour entretenir sa verte santé. À soixante et dix ans, il avait épousé en secondes noces une jeune fille noble et pauvre. Il en avait eu deux enfants, et il ne désespérait pas de se voir bientôt grand-père. L’amour de la vie, si puissant sur les vieillards de cet âge, le préoccupait médiocrement, quoiqu’il fût heureux ici-bas. Il avait eu sa dernière affaire à soixante et douze ans, avec un beau colonel de cinq pieds six pouces : histoire de