Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/64

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était quatre heures du matin ; mais le marquis ne dormait plus guère que par acquit de conscience, et il avait à cœur de décider quelque chose avant de se mettre au lit.

Mais le terrible Ayvaz, aux premiers mots de conciliation que ses amis lui firent entendre, se mit dans une colère turque.

— Suis-je un fou ? s’écria-t-il en brandissant le chibouk de jasmin qui lui avait tenu compagnie. Prétend-on me persuader que c’est moi qui ai donné un coup de nez dans le poing de M. L’Ambert ? Il m’a frappé, et la preuve, c’est qu’il offre de me faire des excuses. Mais qu’est-ce que les paroles, quand il y a du sang ré-