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Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/85

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c’est ! Décidément, il est trop tard pour apporter ici des paroles conciliantes ; le mal est accompli. Ah ! messieurs, messieurs, la jeunesse sera toujours jeune. Moi aussi, j’ai failli me laisser emporter à détruire ou à mutiler mon semblable. C’était en 1820. Qu’ai-je fait, messieurs ? J’ai fait des excuses. Oui, des excuses, et je m’en honore ; d’autant plus que le bon droit était de mon côté. Vous n’avez donc jamais lu les belles pages de Rousseau contre le duel ? C’est irréfutable en vérité ; un morceau de chrestomathie littéraire et morale. Et notez bien que Rousseau n’a pas encore tout dit. S’il avait étudié le corps humain, ce chef-