Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/87

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Le marquis interrompit cette doléance.

— Ah çà ! docteur, s’écria-t-il, nous ne sommes pas ici pour philosopher. Voilà un homme qui saigne comme un bœuf. Il s’agit d’arrêter l’hémorrhagie.

— Oui, monsieur, reprit-il vivement, l’hémorrhagie ! C’est le mot propre. Heureusement, j’ai tout prévu. Voici un flacon d’eau hémostatique. C’est la préparation de Brocchieri ; je la préfère à la recette de Léchelle.

Il se dirigea, le flacon à la main, vers M. L’Ambert, qui s’était assis au pied d’un arbre et saignait mélancoliquement.

— Monsieur, lui dit-il avec une