Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/111

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TERRAINS A VENDRE. 105 li >i . ,ï ■ ír l’équilibre d’un bœuf. Il se retourna comme si on Ta¬ '\t,\tj vait touché sur un ressort ; mais sa colère ne tint pas devant le gros sourire rougeaud de M. de Chingru : il se mit à rire.\t• « Bonjour, Van Ostade, Miéris, Terburg*, Gérard Dow ! » s’écria M. de Chingru, si haut que cinq ou six personnes profitèrent de son discours. « J’ai vu tes trois tableaux, ils n’ont rien perdu, ils sont ma¬ gnifiques ; au fait, il n’y a que cela ici. Tu as battu la , France , la Belgique et l’Angleterre, Meissonier, Willcms et Mulready. Tu peins le genre comme genre lui-mème, et tu es savant comme pinxit. Si le gou¬ vernement ne te donne pas cent mille francs de com¬ mandes et la croix, je démolis la Bastille! » Il prit Henri par le bras, et ajouta à voix basse : « Veux-tu te marier? — Laisse-moi donc tranquille !\t* — Un million! 4 — Tu es fou! un million ne voudrait pas de moi. — Pourquoi cela? un million et toi, vous vous va¬ lez. Qu’est-ce qu’un million gagne par an? cinquante mille francs. Tu peux en faire autant : tu es donc de la force d’un million. — Où as-tu déterré cela ? — Ah! ah! le récit t’intéresse. Écoute donc. Il existe de par le monde un M. Gaillard \t* — Qui joue à la Bourse? Merci. J’ai vu Ceinture dorée. i