Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/142

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136\tTERRAINS\tA\tVENDRE. — Je te donne vingt-quatre heures de réflexion. Si demain... »\t* Le peintre n’en entendit pas davantage. Il ouvrit la '\ts porte, saisit Chingru par les épaules et le lança ho¬ rizontalement sur une corbeille d’hortensias qui ne s’en releva jamais. III • M. Gaillard se répandit en doléances après le départ de ses amis. Sa fille et sa sœur le consolèrent. « Où est le mal ? disait la vieille Mlle Gaillard. Un peu plus tôt, un peu plus tard, il aurait fallu leur annoncer le mariage. — Quel mariage ? — Le mien, papa, reprit hardiment Rosalie. — Tu en parles comme s’il était fait. Tu n’as peur de rien, toi ! — Il faudrait être bien poltronne pour s’effrayer du bonheur.\t, — Tu aimes donc ce jeune artiste? (Le nom d’«r- tiste écorchait encore un peu cette bouche vénérable.) — Je crois l’aimer de tout mon cœur. — Il ne suffit pas de croire, il faudrait être bien j sûre. Réfléchis encore ; pèse bien le pour et le . contre. ■ — C’est tout pesé, mon père.