. * H LE BUSTE. I Si vous avez de bonnes jambes et si les voyages au long cours ne vous font pas peur, nous irons de notre pied jusqu’au château du marquis de Guéblan. Il est situé â six grands kilomètres de Tortoni, plus loin que la rue Mouffetard, plus loin que les Gobelins et le marché aux chevaux, dans ces régions ouvrières où la Bièvre promène son filet d’encre. Cependant il est dans l’enceinte de la ville, et le vin qu’on y boit P\ts1 a payé l’entrée. C’est un palais contemporain du pre¬ mier empire, construit par Fontaine, dans le style grec, et entouré de la colonnade indispensable. Son p premier emploi fut de loger les piaisirs d’un fournis¬ seur enrichi aux armées : on l’appelait alors la Folie- Sirguet. I fut inauguré en 1804 par la belle Thérèse Cabarrus, qui n’était pas encore comtesse de Cara- man, et qui n’était plus Mme Tallien. En 1856, la Folie-Sirguet est une des plus belles villas qui se ren¬ contrent dans l’intérieur de Paris : elle a pour jardin i#
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