Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/171

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• v i TB ' LE BUSTE, 165 Le jour où commence cette histoire, M. de Gué- blan courait à Lisieux pour se reposer d’un voyage à Nantua. Mme Michaud était sortie comme une flèche en disant : « J’ai de l’argent mignon, j’ai touché révidente de mes actions des Quatre-Canaux ; je vais me commander un buse à Paris ! » Victorine, suivie de Perrochon, mais à distance respectueuse, s’était avancée jusqu’à l’extrémité du parc, vers le boule¬ vard extérieur, dans un endroit où le mur de clôture est remplacé par un saut-de-loup large de quatre mètres. Elle s’était assise, comme une héroïne de roman, à l’ombre d’un viei l arbre , célèbre dans les chansons du xve siècle sous le nom du Chêne rond : ■ i' • I Si ' ■' ?

y ■ f.j! ’i ■ ' % Tf : ( SKT » n Le seigneur tient sa justice Sous le chêne rond; * Répondez sans artifice, Tout rond, rond, rond! On y boit et on y mange Sous le chêne rond ; On y danse le dimanche En rond, rond, rond! Je vous fais grâce des autres couplets. La romance en a neuf fois neuf, tous aussi poétiques et aussi ri¬ chement rimé s. Mlle de Guéblan tira de sa poche un petit livre à tranche rouge, relié aux armes de sa famille, et intitulé Histoire véridique des cidoenturcs merveilleuses de /incomparable Atalante.