Aller au contenu

Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

.\t\t\t\t~—u ' ^\t.h t LE BUSTE. 185 j ■'. Y: '1 Sí homme qui mangeait si rustrement. Cependant Victo- ríne, assise au milieu de lu table, en face de su tante, levait bien souvent les yeux sur l’étranger. D’un au¬ tre côté , la bonne tante était si fantasque que son protégé lui-même ne devait pas faire grand fond sur son amitié, et qu’il fallait s’attendre à tout. Au sortir de table, les deux prétendants se rapprochèrent in¬ stinctivement de Mme Michaud. Elle leur présenta Daniel : « Voici, dit-elle, un nouveau pensionnaire, M. Fert, l’auteur de ma pendule ; il va faire ma tête. A propos, monsieur, deinanda-t-elle à Daniel, avez vous dit qu’on apportât le marbre? » Daniel ne put s’empêcher de sourire en répondant : « Oh ! madame, pour le marbre, nous avons le temps. — Comment ! nous avons le temps ! mais c’est une chose pressée. Je comptais commencer demain. » L’artiste apprit à son modèle qu’il faudrait d’abcrd faire son buste en terre, puis le mouler en plâtre, puis le réparer soigneusement avant de toucher au marbre. « Dieu ! que c’est long ! » dit Mme Michaud. « Il veut gagner du temps, » pensa Victorine, qui ne perdait pas un mot de la conversation. Là-dessus, on prit le café. Il y avait cinq ou six jeunes femmes parmi les convives. M. de Marsal se mit au piano et joua une valse. Daniel dansa avec Mlle de Guéblan, et dansa bien. 1 ■ :t W •Jm Æ‘-1 '■a 1 : !fciai4N-c _ E _ . a