Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/239

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iJL.i « - i -H.' LE BUSTE.\t233 maines : c’est dans cet esprit qu’il avait choisi l’épée. Les témoins, dont l’aîné n’avait pas trente ans, dési¬ raient être témoins de quelque chose. Si vous voulez qu’une affaire s’arrange, ne choisisse# jamais de jeu¬ nes témoins. La conférence ne dura pas plus d’une demi-heure : on a plus tôt fait de déclarer la guerre que de con¬ clure la paix. Rendez-vous fut pris pour le ende- main, à six heures du matin, devant la mairie du Petit-Montrouge. Vous trouvez au delà de ce village un bon nombre de carrières abandonnées, où l’on se bat plus tranquillement qu’au bois de Boulogne. Le

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choix des armes n’appartenait à personne, puisque les offenses étaient- réciproques. On convint de tirer au sort sur le terrain. Au moment de prendre congé,

M. Lerambert demanda à ses adversaires : A propos, messieurs, avez-vous des armes ? — Non, monsieur, et vous ? — Nous n’en avons pas non plus. — Il faudrait passer chez un armurier. — Est-ce prudent ? Si nous étions suivis ! Je songe que nous pourrions en prendre au château de Gué- blan. Ou plutôt, non : cela serait abuser de l’hospita¬ lité du marquis. Il ne se consolerait jamais, si par malheur.... i Mon cher Edouard, lui dit son compagnon, M. de Marsal nous a dit qu’il avait des pistolets de combat. Ces messieurs les accepteraient-ils?