a LE BUSTE. . 243 Il enfonça la main gauche dans sa poche pour y chercher ses gants. Le coup partit. Ce fut M. de Marsal qui tomba à la renverse. Tout le monde accourut à lui ; Daniel arriva le pre¬ mier. Le pistolet avait éclaté à un centimètre du ton¬ nerre , et le capitaine avait le bras cassé. Le graveur et le peintre portaient des cravates longues ; ils les disposèrent en écharpes, i 'une sous ì’avant-bras, l’autre autour du bras du blessé. « Cela ne sera rien , monsieur, dit Daniel. Aussi, pourquoi
diable me demandiez-vous des excuses quand je ne vous ai rien fait ? — Pardonnez-moi, monsieur, et soyez heureux ! Épousez celle que vous aimez. — Moi? — Vous. — J’aime Mlle de Guéblan ? — Non, Mme Michaud. » Le pauvre garçon regarda la tête de M. de Marsal pour s’assurer qu’il ne lui était rien entré dans la cer¬ velle. Le crâne était parfaitement intact. Au même moment, M. Lerambert ramassait le tronçon du pis¬ tolet. J)aniel le lui prit dans les mains et l’examina en connaisseur. « Qui est-ce qui vous avait chargé celui-ci? — Mon armurier.\t.... — i’est juste; mais en quelle année?. — En 1840,.\t.\t■.\t,\t.\t•