Page:About - Les mariages de Paris, 1856.djvu/73

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L’ONGLE ET LE NEVEU. ï Je suis sûr que vous avez passé vingt fois devant la maison du docteur Auvray, sans deviner qu’il s’y fait des miracles. C’est une habitation modeste et presque cachée, sans faste et sans enseigne; on ne lit pas même sur la porte cette inscription banale : Maison de santé. Elle est située vers l’extrémité de l’avenue Montaigne, entre le palais gothique du prince Soltykoíf et le gymnase du grand Triât, qui régénère l’homme par le trapèze. ( ne grille peinte en bronze s’ouvre sur un petit jardin de lilas et de rosiers. La loge du concierge est à gauche ; le pavillon de droite contient le cabinet du médecin et l’appartement de sa femme et de sa fille. Le corps de logis principal est au . » * fond ; il tourne le dos à l’avenue et ouvre toutes ses fenêtres au sud-est, sur un petit paie, bion planté eü marronniers et en tilleuls. C’est là que le docteur soi- a "l\tB ghe et souvent guérit les aliénés. Je ne vous intro¬ duirais pas chez lui, si l’on courait risque d’y ren-