Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/330

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les oreilles ; mais hors d’ici cependant, car il nous faut respecter la maison de cette bonne madame de Cissey… Voilà une bonne personne !… Il vous a aimée, n’est-ce pas, Mathilde ?

Mathilde baissa les yeux.

— Répondez-moi, Mathilde !… cet homme vous a-t-il aimée ?

— Oui, dit Mathilde.

— Et vous, l’avez-vous aimé ?

— Non, je le jure ! répondit Mathilde avec assurance et sans hésiter ; voilà ce que je puis affirmer !

— Bien ! dit Alphonse, bien, Mathilde !… merci !… Tu m’aimes, n’est-ce pas ?… oh ! dis-le-moi ! dis-moi que tu m’aimes !

— Oui, je t’aime !… et je t’aimerai toujours !… mais dis-moi comment tu as si bien connu ma cousine.

— J’étais un matin dans le parc, occupé à lire près de la salle de bains. J’étais assis, sur le sommet du rocher. Tout-à-coup une voix