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Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/154

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I


Il était quatre heures du soir ; on était dans le mois de mai de l’année 1815, et le plus beau soleil éclairait un ravissant paysage qu’on découvrait des fenêtres d’une bibliothèque à l’angle d’une élégante maison de campagne située à quelques milles de Bruxelles. Dans un grand fauteuil de maroquin noir, était assis un très gros homme, paraissant parfaitement indifférent