Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/166

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fique étoffe de la Chine, et n’ayant pour chaussure que des babouches brodées et vraiment truques, se mit à marcher devant son hôte, pour lui montrer le chemin. En quelques secondes ils arrivèrent à un pavillon de forme chinoise, et dont l’intérieur était meublé entièrement d’objets et de meubles venant directement de la Chine. La tenture, les fauteuils, les tapis, les vases, les lampes même, c’est-à-dire les lanternes, enfin tout le mobilier de ce pavillon était venu du pays auquel il empruntait son nom. Lorsque le général arriva, il trouva son valet de chambre déjà occupé à mettre son bagage en ordre, et recevant les ordres de Sarah.

— Vous porterez le linge de votre maître à la lingerie pour qu’il y passe l’inspection de la femme de charge, lui disait-elle au moment où Alfred entrait dans la chambre. Elle arrangeait en même temps elle-même des fleurs parfaitement belles dans des vases du Japon, et ne parut nullement embarrassée de la venue