Aller au contenu

Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/345

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ne craignez rien de moi, je sais ce que j’ai à faire ; adieu.

Madame de Vauchamps le retint encore par le bras. — Donnez-moi votre parole…

— Je vous la donne.

— De ne rien faire sans m’en avoir prévenue…

Alfred sourit.

— Oui.

— À mon tour, je vous défends de sourire ainsi… Alfred, au nom de notre amour que tant d’années ont consacré, au nom de mon repos, ne cherchez pas M. d’Erneville, n’ayez avec lui aucune explication… promettez-le-moi !

— Ceci, je puis vous le promettre, je vous en donne ma parole.

— Verbalement et par écrit… vous ne le chercherez d’aucune manière ?

— Mon Dieu ! vous croyez donc René bien redoutable !…

— Ce n’est pas cela… mais c’est l’éclat