Aller au contenu

Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/625

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’ÉCOLIER.

Celui qui mit la jambe ?… hé bien ?

LE BOURGEOIS.

Il a quitté
Le cortège au rempart et vient de ce côté ;
Le voici ! Quels regards attristés !… Il fait peine !

 (Le peuple s’éloIgne, Landresse entre avec le comte de Nevers, qui faisait comme lui partie de l’ambassade.)




SCÈNE DEUXIÈME.


LANDRESSE, NEVERS.


NEVERS, (après un moment de silence, l’observant).

Ainsi donc c’est ici que notre jeune reine
Va de ses serviteurs prendre congé, je crois,
Et quitter son pays pour la seconde fois ?

LANDRESSE, (tristement).

Oui !

NEVERS.

C’est ici qu’aux mains du prince notre maître,
Son fidèle envoyé doit enfin la remettre.
Allons, époux d’un jour, ton bonheur est passé !

LANDRESSE, (avec douleur).

Oui !