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Page:Achard - Les Coups d’épée de M. de la Guerche, volume 1, 1863.djvu/237

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DE M. DE LA GUERCHE.

« C’est fini ! c’est fini ! » disait-elle.

Au détour du sentier, une voix mâle l’appela. Elle tressaillit. Abraham Cabeliau était devant elle à cheval, en costume de voyage, près d’un carrosse. Elle retourna la tête et ne vit plus la Maison blanche. Elle poussa un grand cri et ramena sur sa tête les plis d’un long voile.

« Adieu ! » murmura-t-elle d’une voix brisée.

Quand elle releva son front, un pli de collines dérobait les maisons de Gothembourg, et la route blanche s’enfonçait entre deux rideaux de sapins noirs.