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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/178

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encore me recevoir dans ce tems, j’aurai certainement L’honneur de les aller remercier de leur extrême bonté. Cet intervalle me donnera le tems d’achever les plus belles vues des charmans environs de mon cher village et j’espère que ce petit portefeuille Les intéressera, que je serais heureuse s’ils aimaient La musique, car je pourrais me flatter de leur offrir quelqu’amusement dans ce genre.

Recevez Madame Les remerciemens sincères d’un cœur Sensible, profondément touché de votre bonté et L’assurance du respect avec Lequel je suis Madame

Votre très humble et très obéissante Servante Verzenay[1].

Ce 10 mars 1793. »


Mme de Genlis, se faisant passer pour une dame irlandaise, avait pris le nom de Verzenay qui ne nous paraît pas très bien approprié à sa patrie d’occasion.

Au moment de la mort de son frère, Rosalie avait encore reçu d’aimables témoignages de sympathie de Mme de Genlis.

  1. MCC. Bibliothèque de Genève.