regret à l’argent et à la peine que cela lui aura coûté ! le thé que vous avez envoyé a pris tout à fait l’odeur de l’emballage et du vaisseau, il est imbuvable, le reste est inutile, il y a les trois éventails. Je vais en ville porter la lettre pour la Suède, je voudrais y joindre cet argent [les trente louis de la bonne grand’mère]. Je ne puis exprimer tout ce que je voudrais dire à ma mère, nous lui donnerions tout notre sang que ce ne serait pas encore assez[1] ».
Charles n’avait encore reçu aucune lettre d’Europe et, pendant quatre ans, il devait en être ainsi. Au moment où sa caisse arrivait à Trieste, il écrivait ces lignes désespérées :
« Je ne saurais comprendre que vous ne m’ayez point du tout écrit cette année. Si c’est pour me punir, je vous assure que vous y avez bien réussi[2] ».
« Ce bon Charles, continue Rosalie, ne cessait de nous écrire par toutes les occa-