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point parler de la tragédie de M. de Voltaire ? elle doit bientôt se jouer et j’espère que vous la verrez. Je ne désapprouverai point que vous employassiez un peu de votre lot à aller au spectacle, ce sont vos affaires. »


Nous arrivons à un moment fort intéressant dans le voyage : trois ou quatre jours passés à Versailles. Dans ce temps-là, on n’y allait pas tout voir en une après-midi comme aujourd’hui ; c’est qu’il y avait, en plus du Palais à visiter, ses habitants qui se trouvaient être un Louis XV, une dauphine qui s’appelait Marie-Antoinette, accompagnés de toute leur famille, sans oublier Mme  Du Barry.


« Le dimanche 31 janvier, nous sommes parties pour Versailles à huit heures du matin avec M. de Flavigny. Sur le chemin nous rencontrâmes beaucoup de voitures qui y allaient, surtout beaucoup de pots de chambre. Ce sont des espèces de fiacres qui partent dès qu’il y a quatre personnes dedans. Beaucoup de gens de la cour les prennent. Nous arrivâmes à dix