Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/124

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Le mot de la fin rachète l’emphase des pages qui le précèdent : « La douleur de Théodore intéressa, on s’empressa de le consoler ; on assure que ce ne fut pas difficile. Il ne remporta à Paris que le souvenir de ses succès et la certitude de son mérite ».

À la suite de ces mots vient dans le cahier vert une recette de gâteau anglais, et puis, comme moralité : « Ne cherchez jamais à voir de près l’auteur dont l’ouvrage vous enchante. Songez que c’est la meilleure partie de lui-même que vous connaissez… »


Rosalie profita de la leçon que lui donna Valérie. Pendant l’hiver 91-92 elle ne reçut pas de lettres de Théodore et c’est le 10 mars 1792 qu’elle écrivit à Charles :


« Je tâche d’entretenir mes relations, il me semble que la vie n’a de prix que lorsqu’on a des amis et des liaisons. J’en avais formé une, mon cher Charles, dont je me promettais beaucoup de bonheur et qui flattait mon cœur et mon amour propre.