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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/360

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tre comme s’ils étaient chez eux, c’est vraiment drôle à voir, cela lui fait un plaisir bien d’accord avec le reste de sa vie.

15 septembre. — J’ai bien peur que Benjamin ne soit dans le Dictionnaire des Girouettes, ne me l’envoie pas, s’il te plaît.

1816. 7 juin, — Nous eûmes l’autre jour la visite de La Harpe qui habite la maison Masset. Il y aurait peut-être de la bonne politique à le bien recevoir, parce qu’il pourrait avoir de l’influence et qu’il est impossible qu’il veuille le gouvernement de la populace, mais on s’en gardera bien.

« M. de Fleury qui revient toujours ici dit que la France est affligeante, que ce sont les petites maisons de l’Europe, que personne ne sait ce qu’il veut. On trouve que le Roi mange trop, que le duc d’Angoulème va trop à la messe, que le Duc de Berry n’est pas assez poli, Madame trop laide, etc, Tous les ministres sont faibles, même Richelieu, excepté Clarke. Il ne voit cependant pas de menaces d’explosion. Il m’a beaucoup parlé de Mme de Duras, tu sais que c’est elle qui me l’avait recommandé.