Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/373

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de Mlle de Constant, déjà très affaiblie, en fut fort ébranlée. Il fallut presque un événement pour ranimer ses esprits abattus. Il se présenta précisément un an après que son amie avait été déposée dans la tombe.

Le 15 mars 1826, Mme de Duras, avec laquelle Rosalie avait conservé des relations amicales, lui écrivait pour lui recommander M. et Mme de Châteaubriand qui se proposaient de venir faire un séjour à Lausanne. Le vicomte de Châteaubriand avait quitté le ministère en 1824 pour rentrer dans l’opposition.

Rosalie se donna mille peines pour que les amis de son amie se trouvassent bien dans leur domicile d’occasion. Aidée par Mme Laure de Cottens, la fille de Mme d’Arlens, elle le leur trouva tout près d’elle, Laure mit toutes ses grâces à charmer René. On a dans la mémoire les lettres du dit à la dite publiées en août 1901 dans le Correspondant.