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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/395

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Voici, l’Éternité s’avance.
Bientôt, encor un court instant,
Plein amour, pleine connaissance,
Au port, c’est là ce qui m’attend.
Ô vous dont l’amitié fidèle
Sur mes jours répand la douceur,
Et toi dont la main fraternelle
Met quelque baume à ma douleur,
Vous soutenez mon espérance,
Ah ! voyez ma reconnaissance,
Soyez bénis…… »


Et maintenant le moment est venu de dire adieu à cette amie que nous avons suivie du berceau à la tombe. Nous avons essayé de donner d’elle une idée aussi exacte que possible. Son portrait, presque toujours peint par elle-même, nous l’avons placé dans son cadre naturel, entre ses parents et ses amis, dans le pays qu’elle aima. Par l’intérêt qu’elle prit à tous les événements auxquels elle assista, elle avait droit à une petite place dans l’histoire de son temps, puissions-nous la lui avoir acquise.