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Page:Achilles Essebac - Partenza-vers la beauté.djvu/172

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PARTENZA…

S’il est d’une allusion trop vive ou d’une extravagante fantaisie de faire jaillir la lumière et la flamme de Phallus dont l’énergie démontre assez l’ardeur de celle-ci, que penser de ces vases de verre aux jolis reflets irisés où se posèrent autrefois quelles lèvres altérées de quelles voluptés ? Car ces vaisseaux ingénieusement soufflés sur des galbes précis, servaient à boire ; je me le répète avec la stupéfaction qu’eût empruntée devant eux M. Joseph Prud’homme… Athènes et Corinthe célébraient nuitamment des mystères que l’emploi de semblables récipients permettrait de nommer orgies, s’ils n’eussent fait partie d’un rituel exclusivement consacré à la très pure Cérès honorée aussi dans les temples très saints d’Éleusis.

Des Termes audacieux s’érigent, dont la puissance lapidaire n’approche point cependant l’impertinence réaliste du Faune Mendésien si fort épris du Bouc Zodiacal. Sous le nom d’Hermès, les Grecs dressaient ces Termes aux carrefours d’Athènes, où Rome avide de dieux inédits les alla chercher. Bien que les potins de l’histoire prétendent qu’ils eussent de mauvaises raisons de protéger leur fougue inlassable, Alcibiade et ses compagnons brisèrent ces Hermès dans une nuit de débauche. Et cette mutilation sacrilège, que le beau général ne sut pas limiter à son chien, pesa comme une éternelle calamité sur l’adorable Hellas dont Syracuse allait venger les dieux.

L’antiquité variait à plaisir les dimensions et la destination de ces symboles que nous entachons d’un érotisme outrageant. Voici, suspendus à de courtes