Page:Achintre, Crevier - L'Île Ste. Hélène. Passé, présent et avenir, 1876.djvu/108

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L’AVENIR.



Qu’adviendra-t-il de cette île Ste. Hélène qui, posée sur les eaux du fleuve comme une corbeille de verdure et de fleurs, invite aux jours caniculaires toute la population de Montréal à aller respirer la fraîcheur de ses ombrages, à goûter le tranquille repos de ses bosquets, ou à s’étendre, paresseuse, sur le velours de ses pelouses ?

Sa destinée future dépend de nos édiles, du souci qu’ils prendront de la santé et des distractions publiques.

Outre ses nombreux squares, le quartier Centre de Montréal a son Jardin Viger ; l’Ouest aura bientôt le Parc Mont Royal ; n’est-il point juste, puisque la Nature a traité le quartier Est en bonne fée par le don qu’elle lui fit de l’île Ste. Hélène, que le filleul profite des largesses de sa marraine ?

En tout temps et en tous pays, les jardins et les parcs ont servi à embellir la demeure des particuliers, l’enceinte des villes ou leurs environs ; ce fut la première conquête de la terre par le travail et le génie de l’homme.