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L’Avenir.

munie des gobelets en étain qu’une chaîne métallique retient attachés à la vasque.

Le second projet consisterait dans l’établissement d’un pont réunissant les deux rives du fleuve, lequel pont se servirait de la surface de l’île comme d’un pilier colossal.

Destiné à relier les chemins de la rive nord à la rive sud, ce pont dont le projet a été soumis à un comité du Parlement, à la dernière session, aurait 7,300 pieds pour la partie construite au-dessus du fleuve seulement.

Cette entreprise connue sous le nom du pont Victoria-Albert, ne gâterait point trop l’aspect de l’île, car il ne ferait que la traverser dans sa largeur, et le passage des trains, l’arrivée des piétons, des cavaliers et des voitures, venant de chaque côté du fleuve, serait un spectacle qui ajouterait à l’île un attrait nouveau.

Un troisième projet, mais qui ne toucherait qu’aux abords et non à l’île Ste. Hélène, c’est celui de M. Slippel, ingénieur. Ce dernier propose la canalisation du fleuve depuis l’embouchure du canal Lachine actuel jusqu’à Hochelaga, point où deux vastes écluses permet-