Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/173

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des enfers. Dispose de ta maîtresse comme il te plaira désormais. Je m’abandonne à toi.

C’est à peine si je puis tracer ces lignes, tant mon émotion agite ma main et trouble mes sens.



À MÉLISSANDRE
De Paris.
Ma belle païenne,

Quel rêve et quelle réalité ! comment peut-on exister après l’évanouissement de telles délices, et pourquoi ne préfère-t-on pas s’anéantir plutôt que de retomber de ces hauteurs sur le sol plat et fangeux de la vie ?

Ma raison ni mon cœur ne peuvent rien répondre à de pareilles questions, et je