Aller au contenu

Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Brillante aurore, dont les doigts de rose m’ouvrent les portes du ciel !



À TIBURCE

Notre royaume est-il assez de ce monde ! Quel défi, par mon amour jeté, aux lamentations religieuses ! Que de joies dans cette vallée de larmes !

Pourquoi notre bonheur ne serait-il pas éternel, puisqu’il s’alimente, se nourrit et s’accroît incessamment de nos diverses et communes passions ? Nous n’avons rien à en regretter, nous ne pouvons en rien retrancher. C’est sa force et sa grandeur d’être aussi désordonné dans la sensation que calme et résolu dans les choses de l’esprit. Quoiqu’en apparence, et par rapport aux heures changeantes, il semble aller du phy-