Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/241

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Artémis éclaire la voûte du ciel et le sein gonflé de la terre. Je regarde la déesse blonde qui préside aux embrassements confus de la nature dans la nuit. Elle me baigne de sa clarté pâle et je la prie de nous être favorable. Artémis nous aime avec moins de feu que Phébus, mais tu sais combien elle nous protège. C’est elle qui dirige l’amour vers les sphères lumineuses et le fait entrer sous les signes du soleil.



AU MÊME

Je hais ce mot de conversion que tu me répètes sans cesse. À quoi donc es-tu converti ? À l’abstinence ? Permets que j’en doute. À la fidélité ? Je discute.

As-tu perdu, pour me le sacrifier, le