Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/243

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la veille qu’être fidèle à ton amour présent. Je désire sans cesse à nouveau te revoir et j’emporte de nos rencontres une émotion toujours autre. Je vois dans tes yeux des rayons changeants, le sourire de tes lèvres est plein de surprises ; ton âme varie chaque jour, ton esprit, ton cœur ont des inconnus à me rendre fou. Tu résumes, tu épuises, tu termines en toi le féminin.

C’est à travers toutes ces incarnations que je t’adore, que je brûle pour Mélissandre de tant de feux.



À TIBURCE

Je suis allée par les chemins, lisant et relisant ta lettre ardente. Je me suis enivrée d’elle et des âcres parfums des pins chauffés par le soleil.