Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/245

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silencieuse dans la grande masse lourde de l’écluse, glissait presque immobile, puis redevenait bruyante aussitôt délivrée.

Le chant des fauvettes, la voix de l’eau, berçaient mon rêve ; l’espérance m’était venue, et je songeais à la vie pleine de tous les bonheurs, à toutes les joies fières que nous aurions si j’étais libre.



À MÉLISSANDRE

Ce que tu m’écris me rend fou ; je ne suis plus le maître de mes emportements vers toi. Je voudrais t’appartenir tout entier, t’avoir sans fin, sans trêve, sans repos, travailler, vivre à tes côtés.