Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/250

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comme je sens que j’aime la plus incomparable femme qui ait orné le monde jusqu’à nous !

Ma dévotion à ta beauté idéale et réelle croît chaque jour.

J’essaye en vain d’exprimer avec éloquence ce qui jaillit en moi de tendresse, de passion violente, d’adoration religieuse pour toi, ma bien-aimée. Je ne suis jamais parvenu à te dire, encore moins y parviendrai-je maintenant, à quel point mon amour dépasse ma conception. Je t’aime de toutes les forces de mon âme, de toutes les admirations de mon esprit, avec toutes les gratitudes de mon cœur et tous les désirs de mes sens.

Pour mériter une louange de toi, un regard de tes yeux, un baiser de tes lèvres, je soulèverais le monde, je fixerais l’infini. Jamais femme ne fut idolâtrée comme