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Page:Adam - Du cardinal de Richelieu au maréchal de Mac-Mahon, paru dans Le Temps, 17 avril 1905.djvu/8

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nistre des affaires étrangères avant d’écrire son dernier ouvrage.

Ce sont, évoquées, les foules de vingt mille personnes accourues en pèlerinage à Paray-le-Monial, à Notre-Dame de Liesse, à Notre-Dame de Sion, à Notre-Dame de la Salette, enfin à Notre-Dame de Chartres, où les guident cent quarante députés et les bannières de maintes paroisses, où Mgr Pie attribue la défaite aux péchés de la nation, et promet la victoire à la pénitence religieuse, dès le retour de tous les enfants prodigues dans le sein de l’Église.

En même temps, Taine commence à détester la démocratie. Il trace le plan des Origines de la France contemporaine où devaient être si rudement jugés l’ancien régime et la Révolution. Affecté de la même façon, Renan prêche le dilettantisme, le scepticisme : « Il y a des siècles condamnés pour le bien ultérieur de l’humanité à être sceptiques et immoraux ». Flaubert, pour symboliser cette dérision, dépeint la tentation de saint Antoine éperdu entre tous les systèmes religieux que les hérésiarques lui présentent au signe du démon.