Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/33

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Ils flagellent son désir et l'irritent.

Et Baptiste ne cesse de prédire la ruine proche.

Dans le chemin creux, ils vont parmi les brumes vespérales où se gouachent des herbes, des gens. Les grelots des bêtes sonnent et dansent avec le son morne des fers.

Passent les sarcleuses et leurs jupes bleues et leurs caracos blancs, et sur les dents claires leurs chansons languides.

Des chants d'amour. Volontiers Cyrille les battrait, ces femmes. Au sommeil il aspire, au sommeil qui tue la mémoire, et qui tue le désir, et qui, des fois, réalise.