Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/43

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lui naît une épouvante atroce, étranglante; ses nerfs se révoltent, leur exaspération s'essore par les mains qui cinglent du fouet et des guides la croupe du cheval galopant.

Le cheval galope dans la route verdie d'ombre, entre les champs aplatis sous la lune verte, sous les buées vertes.

En Lucienne, Cyrille espère la libératrice. Ses bras, ses longs bras minces et ses mains fluettes exorciseraient la puissance par leur geste gracile, relevé.

Au goût de cette bouche fleurie il oublierait le goût de l'alcool. Mais elle ne possède pas de terres.

V