Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/81

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et sa face sérieuse. Aux heures d'ivresse ces joies s'exprimèrent par des extravagances et des jeux d'enfant.

Si, après boire, il ne parvenait au sommeil, d'impérieuses envies de se mouvoir l'exaspéraient. Il eût voulu courir ou briser ses phalanges s'arquaient et ses mâchoires se serraient il lui fallait sortir. Alors dans la taverne basse, à la flamme fumeuse du pétrole, il formait des plaisanteries pour plaire aux rustres buveurs, et les dominer par l'esprit. Bientôt les muscles de sa face, mus par le délire, se contractaient et se détendaient en grimaces pour soutenir les paroles.