Page:Adam - Le Serpent noir (1905).djvu/189

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Pointe É°«i>.._`is=3E· :. . Elle voulait Hxer leurwimage sur- les plaqu, www ` 'Je îî ' ”a canne, et nous suivîmes la fil- lette par là ‘r0hc'é ·s1;10n¤euSe, entre les ajoucs des talus que surmontait la perspective mouvante de la mer. Gilberte nfimpatienta. Elle s’agitait. Une courte jupe rouge collaita ses jeunes formes, ne recouvrait pas ses genoux, ni,ses jambes hàlées on chaussettes et en espadrilles. Éès· son chapeau de toile attaché sous le menton, une mèche dorée s’échappait et tlottait, selon la brise, contre le front, contre les yeux, tour ai tour espiègles et joyeux. Elle gambadait furieusement, l’appareil en sautoir. Son épagneul la devançait. Peu docile, il inquiéta lesmoutons noirs au piquet, de—ci de-la, qui paissaient la lande lépreuse. · — Domino! Domino!... Oh! oh! quel chien —- . gémissait·elle, quand il faisait la sourde oreille ai ses appels, quand il pourchassait une brebis de sabbat qui tournait éperdumentau bout de sa longe tendue. Sans hâte, il revenait vers sa jeune maitresse en ilairant les mottes. Puis il se precipitait à la pour- suite des courlis, dont les bandes volaient au ras du sol. A la grande frayeur de l’enfant, il galopait sur la corniche de la falaise,- ou même .déboulait le long de ses parois abruptes, avec les masses de sable, les touffes d’herbe et les graviers, jusqu’aux roches amon- celées en bas, dans les vagues mousseuses que les · oiseaux frôlaient obliqnement de jleurs ailes. Alors il les accompagnait. ll suivait le (lot sur les petites grèves de cailloux ; il piétinait les marbrures des eaux