Page:Adam - Le Serpent noir (1905).djvu/255

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250 LE ssnraur Nom — Avec sa belle—mere et sa lille aussi... J — Oh ! Jean, la belle-mère demeure avec la petite. Hélène et toi, vous marchez devant... d’une bonne allure. Les deux autres vous rattrapent comme elles peuvent. —— Il y adu vrai !... Mon cher, il y a du vrai, là-de~ dans, — ajoutai-je, aûn de précipiter la catas- trophe. — Ah çà !... vous supposez donc que je poursuis madame Hélene de mes assiduités ‘!... — nous de- manda le docteur sur un ton assez rogue. — Ca ne nfétonnerait pas !.. N’est-ce pas, madame, ça ne vous étonnerait pas ?... Farceur, va ! Et je déployai mon rire le plus impétueux, en lui frappant sur l’épaule. — Moi, je ne sais rien! — rectifia sa femme. — Je sais q-u'auprès d’elle il est jeune et folàtre, qu’auprès [ de moi il est morose et silencieux. —- Je ne puis pourtant pas entretenir ta cousine d’hyp0theques, de traites, et déchéances! — Tu pourrais, avec moi, découvrir parfois d’autres sujets de causerie, _ — Nous en avons d’autres... Tu ne te rappelles que_ les mauvaises heures... Les bonnes ne gardent pas leur place dans ta mémoire... Voila bien les femmes, n’est—ce pas, Guichardot? ·—— He, hé!... — tis-jesans me compromettre. — Vous n’imaginez pas — me dit tout à coup _ Mme Goulven — comme je voudrais être Helene! C’est un rêve puéril, mais qui me hante. Elle a tout ce qu’il faut: la richesse nécessaire àuos expériences, la beauté qui me manque, les relations qui aideraient Jean... Elle a tout... tout... _