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INSTRUCTION DE LA JEUNESSE
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A) Congrégations enseigna nies d’hommes
Malliiirins, fondés en 1 20g
Dominicains, curi’nl une chaire en 1 22(j
Franciscains i "i’io
Prémontrés 1 25-2
Val des Ecoliers 1 253
Iternardins 1 266
Cannes i aSg
Augustins 1261
Cluny 1 269
Moines de Marraoutier 1829
Jésniies, constitués vers 1534
Prêtres de la doctrine chrétienne ou Doctrinaires lôg’j
Rénédictins, réformés en 1 600
Barnabites, introduits en France en 1608
Oratoriens.. 1611
Kudisles b’i
Frères des écoles eliréliennes et charilaliles de l’Enfant-Jésus, institués par le P. Barre,
Eudiste iO ; ; i
Frères des écoles chrétiennes (saint J.-B. de
la Salle) 1679
Frères de Saint-Antoine 1 7 1 i
B) Congrégations enseignantes de femmes
Sœurs de Notre-Dame de l’Observance ou du
Sacré-Cœur i SgS
Chanoinesses régulières de Saint- Augustin,
dites Auguslines 1 600
Ursulines (avec de nombreuses ramiûcations
successives), fondées en 1610
Visitandines, fondées à Annecy par Mme de
Chantai en iGio
Religieuses de Port-Royal des Champs 161 3
Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. … 1616
Filles de la Croix 1 626
Sœurs du Bon Pasteur 1625
Religieuses de la Présentation de Notre-Dame. 1626
Filles de la Providence iG30
Religieuses de Saint-Vincent de Paul 1633
Nouvelles-Catholiques iGS^
Filles de la Charité 1635
Filles de Sainte-Geneviève’1636
Filles de Saint-Joseph 1 638
Demoiselles, ou Sœurs de l’Instruction, dites
Béates, fondées au Puy vers 1650
Sœurs de Saint-Lazare on de la Charité 1651
Sœurs des Ecoles charitables, instituées à
Rouen en 1 655
Filles de l’Instruction chrétienne 1667
Filles de Saint-Chauniont ou de l’Union chrétienne 1661
Sœurs de la Sainte-Famille, dites aussi Miramiones, du nom de Mme de Miramion, leur
fondatrice 1661
Filles de l’Enfance, fondées à Toulouse en… 1662 Filles charitables de la Providence, fondées à
Rouen en 1662
Sœurs du Saint Enfant-Jésus, établies à Reiras
avant 1672
Filles de Sainte-Marthe, instituées à Paris
avant 1672
Sœurs de Sainte-Avoie, instituées à Paris
avant 1672
Quelques communautés séculières, les Régentes des écoles île Troyes, à l’institution desquelles Nicole eut une part, et celles
d’Auxerre, instituées par l’évêque en 1672
1. Unies aux.Miramiones en 1605.
Filles de la Sainte- Vierge, de Rennes 167.’ !
Filles de la Sagesse. 1674
Sœurs de Saint-Charles de Lyon 1675
Dames de Saint-Louis, à Saint-Cyr 1C86
111. Allemagne. — Une activité intellectuelle générale avait oaractérisé la seconde moitié du xv « siècle et le commencement du xvi’. Universités et écoles en hénclicicrent également (Jansskn, /.’Allemagne et la Hcforme, trad. franc, t. VII, p. 5). A dater de la Réforme, on constate, à tous les degrés de l’enseignement, un changement radical. La doctrine de l’inelhcacité des bonnes œuvres pour le salut, en particulier, a une influence désastreuse : plus de fondations scolaires ; c’est à qui s’ajipropriera celles qui existent (Jansskn, ibid., p. 9). D’ailleurs tout zèle pour l’instruction a disparu. Luther, dans sa lettre circulaire aux bourgmestres et conseillers des villes, écrivait en 15a4 : ’< Nous faisons de plus en plus une triste constatation dans nos pays allemands, c’est qu’on laisse partout dépérir les écoles. Les Universités diminuent d’importance, les couvents disparaissent. Là où les abbayes et les collégiales sont relevées, personne ne se soucie de faire instruire les enfants. Puisque l’état ecclésiastique est aboli, entend-on journellement répéter, nous n’avons que faire de la science, nous ne donnerons rien pour elle. » (// ; ; V., p. 1 1.) La situation scolaire était, du reste, à peu près la même dans les territoires gouvernés par des autorités catholiques. Ici, les écoles perdent des élèves ; là elles ont cessé de fonctionner et nécessitent une réorganisation complète (p. 18-1 g).
1° Ecoles populaires. — « Comme les établissements d’enseignement supérieur, les écoles populaires, à la Un du mojen âge, avaient progressé de la manière la plus heureuse dans la plupart des territoires de l’Empire. Tous les manuels d’instruction religieuse recommandaient aux fidèles, dans les termes les plus pressants, de les soutenir, et le nombre des écoles, même dans les petites villes et les villages, augmentait sensiblement de dix ans en dix ans. Aucun instituteur n’avait à se plaindre de l’insufTisance de son traitement. Nous possédons plus de cent ordonnances ou règlements scolaires, en allemand ou en flamand, édictés entre i^oo et 1521. C’est donc une erreur de croire que les écoles populaires datent de Luther. Il serait plus exact de dire que la révolution religieuse eut, en beaucovip de territoires, une influence néfaste sur l’enseignement supérieur comme sur l’enseignement primaire. » (P. 20.)
Les desiderata du réformateur à cet égard sont loin, au surplus, de s’être toujours traduits en actes. Plus d’une fois (notamment dans sa lettre circulaire aux bourgeois et conseiller.^ des K’illes). Luther a exprimé le désir de voir se multiplier les bonnes écoles primaires pour les filles et pour les garçons. Au XVI* siècle, un grand nombre d’ordonnances scolaires protestantes décident que, jusque dans les villages, il sera pourvu à ce double enseignement. En fait, si un grand nombre de garçons ne fréquentent plus l’école, on rencontre plus encore de femmes ne sachant pas lire (Jansskn, ibid.. p. 21-22).
« Malgré les sérieux efforts de quelques autorités
protestantes, nulle jiart il n’était aisé de rétablir les anciennes écoles, désorganisées dès le début de la révolution religieuse. » (P. a5.)
.u sujet des territoires catholiques, nous possédons peu de rapports d’enquêtes ; mais il résulte de la plupart que la situation n’y est pas brillante depuis la scission religieuse (p. 28 s.).
Un trait commun aux pays protestants et aux pays