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Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/117

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délivrés de la bête à sept têtes, ou ne succombe à la peine.

La pauvre fillette se rendit donc au même endroit que la veille et y trouva le jeune et beau cavalier qui l’attendait. Les désordres de sa toilette avaient été réparés et, après avoir présenté ses hommages à la princesse, il attendit de pied ferme son ennemi.

Un combat plus long et plus terrible que la veille eut encore lieu, et le chevalier de la Belle étoile parvint à abattre une tête du dragon qui, aussitôt, prit la fuite.

Les choses se passèrent comme le jour précédent. Le jeune homme reconduisit la princesse jusqu’à la ville et s’en alla se reposer chez lui.

Il en fut de même pendant cinq autres jours, au bout desquels les cinq têtes de la bête furent abattues.

Le dernier jour, lorsque le monstre effrayant eut rendu le dernier soupir, la jeune fille supplia son sauveur de l’accompagner au palais de son père, pour y recevoir une récompense. Le chevalier refusa, assurant