Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/119

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Le maître et aussi la maîtresse,
Son congé ils li ont donné.
Tout dret à la porte à sa belle,
Trois petits coups s’en va frapper.
— Ah ! dormez-vous, réveillez-vous,
P’tit cœur joyeux,
Voici venu à votre porte
Votre amoureux.

N’ont point été deux heur’s ensemble,
L’alouette a chanté le jour.
— N’entends-tu pas sa voix qui tremble,
Annoncer la fin des amours ?
— Belle alouett’, belle alouette,
Je te maudis ;
Ce n’est pas là le point du jour,
C’est le minuit !

(Redon.)
Le Tur lu tu tu

En m’en allant sous la coudrette,
Le long de ces tur lu tu tu,
Le long de ces lanla de lirette,
Le long de ces verts prés.