Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/188

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l’appelle encore, prend la fillette par les épaules et la fait sortir.

En signe de deuil la mère reste à la maison, conservant ses vêtements de tous les jours et prépare, en compagnie de vieilles femmes du village, le repas destiné aux gens de la noce.

Le maître fait monter la mariée dans sa voiture, part avec elle, et s’apercevant bientôt que personne ne les suit, revient sur ses pas (c’est l’usage), chercher les invités qui attendent patiemment qu’on vienne les prier de suivre la mariée.

Lorsque l’église est au milieu d’une place, les voitures en font plusieurs fois le tour au galop avant de s’arrêter devant le parvis.

À l’automne de 1896, avait lieu une grande noce à la ferme de Bocadève, dans la commune de Saint-Just.

La table du festin était en plein air, au coin d’un champ, à cause du nombre considérable d’invités.

Jusqu’à ce que tout le monde fût assis, les