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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/193

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— Mon père il m’a mis à servi,
Nouvelle mariée voici,
De par sous la levrande[1].
Où sont les gens du marié ?
On les demande,
Ah ! les voici, ah ! les voilà,
Qu’ils s’y présentent.

Les parents et amis du marié répondent :

Avous[2] cent écus à leur donner ?
Ils sont prêts à les prendre.

Les amis du marié ont confectionné à l’avance une quenouillée monstrueuse garnie de fleurs et de rubans qu’ils portent au-devant de la mariée, quand elle revient de l’église, et qu’ils attachent ensuite au pied du lit pour lui faire comprendre qu’une fois en ménage, elle devra filer le lin et le chanvre pour les besoins de la maisonnée.

Avant de se mettre à table, on conduit la mariée voir son ménage et on chante :

  1. Personne n’a pu me donner l’explication de ce mot.
  2. Avez-vous ?